[ce sujet se déroule en même temps que : http://www.thoawin.com/le-temple-f16/le-nouveau-depart-t1011.htm#6583 ]

Ils vont me le voler, je le sais, ils sont là... Je les sens, ils sont partout !
Lors d'une nuit sans lune, un homme vêtu d'un manteau sombre court dans le bois des pains pour se mettre à l'abri. Nul ne peut le voir dans la nuit, il n'y a pas la moindre lumière. Et c'est tant mieux pour lui... S'il pouvait être vu, ses ennemis lui tomberaient dessus, il les sent, ils sont à l'affut!
Mon plan est parfait, ils ne perceront pas l'illusion ! Ils seront tous au temple et moi je serais loin ! Mais ils sont quand même là, ils sont rusés...
L'homme court de plus en plus vite, même s'il est essoufflé, que son âge avancé l'empêche d'aller aussi vite qu'il voudrait. Mais le petit objet rond qu'il a mit en collier autour de son cou et qu'il sent en permanence contre lui le pousse à continuer à avancer. Pour son cristal, il est prêt à tout. A tout ! Et le risque de se faire surprendre est faible... Ils seront occupés par son piège. Oui, son plan marchera, c'est forcé !
Ils tomberont dans le panneau, la dame en noir aussi, tous ! Ils ne me prendront pas mon sey'al, j'en ai besoin, il est à moi, à moi ! Et je garderais mes sorts ultimes, mes précieux sorts resteront avec moi...

L'homme s'arrête brusquement au pied d'un pin que rien ne semble distinguer des autres après avoir couru pour s'enfoncer dans le bois pendant une durée interminable... De nombreuses feuilles mortes recouvrent le sol, mais l'homme n'hésite pas un seul instant et tire sur l'une des racines de l'arbre cachées sous les feuilles mortes. A cet instant, l'arbre tout entier sembla fondre sur lui-même, se ratatiner, jusqu'à disparaître totalement. A sa place se trouvait une trappe que le sorcier ouvrit en marmonnant des paroles incompréhensibles sur ses ennemis qui à l'heure qu'il était avaient forcément du mourir dans le temple... Le piège était parfait, et son complice avait eu plus que le temps de l'exécuter pendant la journée... Les gens n'auraient pas le temps de comprendre pour le retrouver.
Tous des voleurs, mais ils sont bien eus, il est trop tard et même si on dit que mieux vaut tard que jamais le jamais sera là car c'est jamais qu'on me retrouvera... Mon cristal, il est à moi, juste à moi !
L'homme éclata alors de rire et entra dans sa cachette en passant par la trappe qu'il referma derrière lui... L'arbre réapparut alors, comme si rien ne s'était passé. Et l'homme était désormais en sécurité...