Chambre d'Abricot, à l'auberge

Abricot entra dans l'auberge et se dirigea vers l'aubergiste. Il lui fit un clin d'œil discret et d'un geste, lui remplie ces carafes, derrière le comptoir, d'eau :
-C'est pour la recette ! murmura-t-il.
L'aubergiste lui tendit une clé.
-Merci ! C'est la chambre 22...dit-il en montant les escaliers. En route !
Il arriva en haut des marches et se dirigea vers sa chambre. Une fois devant sa chambre, il inséra la clé et entra. Sa chambre était très chouette : Son grand lit semblait confortable et le petit bureau de vieux bois avait un certain charme. Il posa ses deux sac contre l'armoire à gauche de la porte et s'allongea sur le lit. Il regarda le plafond :
-Demain, j'ai des choses à faire ! Je passerai à l'infirmerie demain, pour cette plaie que j'ai au bras.
Les yeux d'Abricot se fermait de plus en plus.
-Oui...demain sera une bonne journée...
Il tomba dans un profond sommeil.

Abricot ouvrit doucement les yeux. Les rayons du soleil passaient à travers la fenêtre, lui donnant une impression de chaleur. Il s'était réveillé dans la même position que lorsqu'il s'était endormi. Il regarda par la fenêtre et ouvrit grand les yeux :
-C'est l'après-midi ! Et il y a de la neige partout...et les rayons du soleil viennent de disparaitre...C'est un catastrophe ! J'ai plein de choses à faire !
Abricot se leva rapidement de son lit, lui donnant une courte migraine. Il mit ses deux sacs et descendit les escaliers. Il courra vers l'aubergiste et ouvrit son sac devant elle :
-Bonjour ! Si vous pouviez glisser rapidement...Vous savez quoi dedans, cela m'arrangerai ! Ceci-dit j'ai passé une très bonne nuit et voilà vote clé !
Il posa la clé sur le comptoir et ouvrit son sac.

Messages : 21

L'aubergiste avait emballé les pains dans un tissus brun, ainsi on ne peu reconnaitre le contenu. Mais elle veilla quand même à ce que personne ne la vit lui donner.
- Ne rependez pas la rumeur de ce que je viens de vous donner. Ça pourrais me poser des problèmes. Et je ne compte plus vous en faire d'autre. j'ai eu de la chance pour les cacher cette fois mais s'il doit y en avoir une seconde je ne donne pas cher de moi. Donc voila, partez s'il vous plais avec ses horreurs.

Abricot obtient:
- 3 pains

Abricot perds:
- 3 eau
- 3 farines de blé
- 3 cônes de pin
- 8 Galions

Abricot rangea les pains dans son sacs et le remit sur son dos :
-Je vous remercie beaucoup madame ! Vous êtes d'une grande gentillesse. Si je peux vous rendre service un jour ! Faîtes-le moi savoir ! Au revoir !
Il fit un grand geste en signe d'au revoir et sortit de l'auberge.

Le froid n'épargnait rien. Des fenêtres étaient fissurées à cause du gel, des tonneaux d'eau avaient éclatés, ne laissant derrière eux qu'un bloc de glace. Abricot assistait à tout cela au fur et à mesure qu'il avançait dans la neige. Ses pas s'enfonçaient doucement et son allure diminuait à cause de l'engourdissement de ses jambes. Il aperçut enfin l'auberge et se dépêcha d'entrer à l'intérieur. Il referma la porte brusquement derrière lui et souffla. Il ne faisait pas très chaud dans cette auberge mais cela changeait grandement de l'extérieur.
L'Oëna s'approcha de l'aubergiste tout en se frottant les mains pour se réchauffer.
-La chambre 22 s'il vous plait. Merci.
Il prit les clés et monta les escaliers en direction de sa chambre. Il glissa les clés dans la serrure et rentra rapidement pour ne pas se faire remarquer. Il s'enferma à l'intérieur et se posa sur son lit. Le plus important pour le moment était de se reposer, il devait récupérer des forces pour le bal. Il s'emmitoufla sous sa couverture en la recouvrant de sa cape, là au moins il avait chaud. Ses yeux se fermèrent lentement...

Lorsqu'il rouvrit les yeux, il ne savait plus où il était. Il mit quelques minutes à comprendre qu'il était toujours dans l'auberge, il avait dormi plus de temps qu'il ne pensait. Il n'arrivait même plus à
savoir quel jour il était. Ce n'est qu'en écoutant les gens parler à l'extérieur qu'il réalisa que le bal allait bientôt avoir lieu. Il sortit de son lit et remit sa cape. Il allait profiter du peu de temps qu'il avait pour tester ses nouveaux sorts mais avant, il devait analyser sa carte.
L'Oëna sortit le bout de papier de sa poche et l'éclaira avec quelques lueurs magiques. Il ne pouvait vraiment rien tiré de cette carte pour le moment. Il distinguait vaguement la ville d'Al'Winak mais rien de plus. Que pouvait bien représenter cette carte ? Sans doute quelque chose de convoiter. Soudain, un homme frappa violemment à sa porte, enfin, c'était plus un coup qu'autre chose. Abricot se leva brusquement et attendit en silence. Ce n'était qu'un mec bourré qui
s'était trompé de chambre.
Le jeune homme décida de commencer son entrainement. Autant profiter du temps qui perturbait ses pouvoirs, il ne risquait pas de se faire mal au moins. Le sort soin fonctionnait à merveille, il avait déjà pu le tester et récupérer des forces.
Il posa sa main sur la table en bois et concentra son énergie : une fleur poussa en quelques secondes. Une rose splendide s'épanouit subitement dans le coin de la table. Ce sort fleur était d'une grande qualité. D'un claquement, il fit disparaitre la fleur dans un nuage d'étincelles bleutées. Vive le sort de dissipation. Il ne restait plus que les tentacules noires, un sort bien étrange. Il décida de la tester sur la chaise. Deux tentacules noires sortirent d'entre les lattes de bois, les brisant d'un bruit sec. Elles entourèrent les pieds de la table puis disparurent grâce à la dissipation magique.
-Tous mes sorts fonctionnent, même s'ils sont plutôt réduits...Il temps d'aller au bal et de profiter de la fin de la fête.
L'Oëna prit ses affaires, ouvrit sa chambre, sortit, la referma et descendit. Il remercia l'aubergiste en lui rendant ses clés et brava à nouveau le froid pour se rendre au bal.