Emannuel arriva en effet à l'aube, un peu fatigué par son voyage... Il se posa calmement dans une impasse se la ville, il etait hors de question que les gardes aux portes ne le voient, il devait faire preuve de DISCRÉTION. Il se rendit donc, capuche baissé sur la tete et heurta en chemin un homme plutot bien habillé...
-Oh, excusez moi monsieur, je suis confus, je en voulais point bousculer un homme de votre rang...
-Ce n'est rien mon brave, trop de brigands sont mal-intentionnés et ne penserais même pas à s'excuser, néanmoins, je dois filer, au revoir jeune homme...

Oui, Emannuel avait fait les poches de cet homme et de façon habile visiblement. La bourse dérobée ne contenait pas de gallions, mais des pièces en or...

Il se rendit donc, ce petit pactole en poche à l'auberge. En entrant, il vit une atmosphere normale poir un troquet, fumée de cigarette et odeur d'alcool... Il s'avanca vers le bar et s'adressa à la tenanciere.

-Bonjour Madame, je suis la car je recherche des renseignements. Je suis à la recherche d'un ou plusieurs hommes. En l'occurence j'aimerai trouver un maître d'arme capable de m'enseigner l'art du combat, un mage ou bien un sorcier, capable de 'apprendre à maîtriser l'air et enfin, un homme capable de me fournir arme et argent en echange de service... Connaîtriez vous n'importe lequel de ces hommes? Je vous donnerai une pièce en or de collection que voici pour votre peine. Il en va de soi que je ne veux pas me rendre à Aewin, cette université me donne des nausées rien qu'à dire son nom...

Emannuel attendit donc une réponse de la tenanciere, il esperait qu'elle connaisse le maître d'arme ou le mage, car l'homme encapuchonné assit à une table venait de parler d'arme légendaire, il irait donc lui parler un de ces quatres...

L'aubergiste fit taire Emmanuel d'un geste de main. Elle termina d’essuyer ses verres et les reposa sur l'étagère de verre derrière elle.
Elle reposa calmement des bouteilles d'alcool dans une armoire sous son comptoir.
- Vous comptez consommer jeune homme?
L'aubergiste ne lui laissa pas le choix et lui servit un carino brulant dans une tasse ébréchée.
Elle attrapa un torchon et essuya le comptoir collant sur lequel un ivrogne avait renversé sa peinte il y a quelques minutes. Il était assied sur le tabouret ou se tenait désormais Emanuel.
- Vous savez jeune homme, des informations on m'en demande tout les jours. Mais là...
Le meilleur que je puisse vous conseillez serait le professeur Zaireau. Vous pouvez vous rendre à l'université d'Aewin en demandant une autorisation auprès du maire, il doit être plutôt facile d'avoir une audience avec lui. ironisa-t-elle.
Voyant qu’Emmanuel semblait déçu de cette réponse elle ajouta.
- Pour vous procurer une arme, au bout de la rue, vous trouvez l'armurerie. Le vendeur pourra peut-être vous renseigner. Il doit connaitre de bon combattant passant dans sa boutique.
La femme se leva et prit une poignée de cacahuètes d'un gros pot derrière elle.
Tout en les mangeant une à une elle continua.
- Pour la magie... je ne saurais pas vous aider...
L'aubergiste semblait pourtant cacher quelque chose, à moins peut-être que la sorcière existe...
Dit-elle tout bas.
Mais j'en doute. Dit-elle tout haut à l'homme qui semblait hésiter à porter sa tasse à sa bouche.
Et je vous le déconseille.

- Comme je vous dis, je ne suis même pas sure que cette sorcière existe, ni même si elle est vraiment sorcière. La dernière fois qu’une rumeur a couru sur son existence, on parlait d'un dénommé Dinguéllius et ... des marrais je crois.
Je vous déconseille très fortement de vous rendre au marrais.
8 de mes plus fidèles clients y sont allé pour y trouvé... je ne sais quel trésor et ne sont jamais revenu. Cela fait plus de 5 mois maintenant.
On dit que la sorcière est devenue maléfique et très dangereuse.

Non non, vraiment, allez voir le professeur Zaireau. Niveau magie il n'y a pas d'homme plus apte à vous l'enseigner.

Oh et... une chambre, oui oui, la chambre 17 est libre en ce moment.

L’aubergiste disparu alors à l'arrière de son comptoir et en revient avec une clé suspendue à un très lourd porte-clés.

- Voici, le lit est fait, vous trouverais des serviettes dans la salle de bain.

L'aubergiste semblait inquiète, comme si parler de ses clients disparu était mauvais, comme-ci cela allait porter le mauvais œil sur l'auberge.

- Je peux avoir un nom pour signé le registre je vous prie. Elle tendit un énorme livre vieilli et tendit une plume à l'homme pour qu'il signe le registre en face du numéro 17.

Quelque chose d'étrange émanait de cet homme, mais s'il payait après tout il restait un client comme un autre.
Elle craignait cependant qu’il ne revient pas de son apprentissage des sorts.