Nom : Inconnu ...

Surnom : Gorz

Race : Karach

Physique : Mesurant environ 1m80, Gorz est un garçon d'à peu près 16 ans, aux cheveux rouge feu et aux yeux d'un gris presque profond, presque métallique. Ces particularités ont fait de lui un enfant unique, ne ressemblant à aucun membre de sa famille. Pour autant, il ne fut jamais rejeté par les siens. Sa peau très claire contraste fortement avec sa garde-robe sombre. Il ne supporte pas d'autres couleurs que le noir, si ce n'est du gris, ou d'autres couleurs particulièrement sombres. On remarquera également le fait qu'il ne parle pas beaucoup, si ce n'est jamais. Depuis son arrivée à Thoawin, très peu sont les personnes qui ont entendu le son de sa voix. Ce silence permanent dans lequel Gorz s'est muré fait partie, avec ses yeux métalliques que personne n'ose regarder, des choses qui font que Gorz est très peu côtoyé par les gens depuis son arrivée dans ce monde.

Mental : Devenu solitaire depuis la disparition mystérieuse de sa famille, cette solitude assez volontaire fut renforcée depuis l'assassinat de son maître, qui fut une sorte de deuxième famille. Le rejet qu'il subit de la part du reste de la société l'imprègne d'une certaine colère, mêlé à une sorte de tristesse, du fait de l'impossibilité de s'intégrer dans un monde qu'il ne connaît que très peu. Ces traits de caractère font de Gorz une sorte d'exception parmi les Karachs, puisqu'au lieu de chercher à se faire remarquer en permanence, il se fait au contraire le plus discret possible, tout en essayant de s'intégrer au mieux dans ce monde quasi inconnu pour lui ...

Biographie : Né dans un lieu au nord, bien au-delà de la forêt de Sanhom et des limites des cartes, Gorz était un peu l'exception de la famille : alors que tous était bruns aux yeux verts, lui était né avec des yeux d'un gris plus sombre que celui d'une lame, sans les reflets que pouvait avoir celle-ci, et avec des cheveux rouges comme le feu. Pourtant, cela ne l'empêcha pas d'être totalement intégré à sa famille, dans laquelle il vécut une vie normale jusqu'à l'âge de 7 ans.

Mais un jour, lorsqu'il dut rentrer de balade à cause des nuages qui s'amoncelaient dans le ciel, signe d'une grande averse, et pourquoi pas d'orage, il remarqua que quelque chose n'allait pas : à la place de l'agitation permanente qui régnait chez lui d'habitude, il ne trouva que le bruit du vent dans les arbres. Aucun rire, aucun cri ... Rien. Même les oiseaux semblaient s'être arrêtés de chanter. Lorsqu'il entra dans la maison, il remarqua que tout était bien ordonné. La table était mise pour le repas du soir, il y avait un feu dans la cheminée ... Même le repas était en cours de préparation dans la cuisine. Mais ce qui le frappa le plus, c'était qu'il n'y avait personne dans la maison : toute sa famille avait disparu. Ses parents, ses grands-parents, ses frères et sœurs ... Il n'y avait plus âme qui vive. Après les avoir appelé autour de chez lui, il dut se rendre à l'évidence : ils avaient tous disparu, sans exception, ne laissant rien derrière eux. Vu l'état de la maison, et le fait que rien n'avait été pris, cela voulait dire qu'ils n'étaient pas volontairement parti. Ils s'étaient tous volatilisés. Ainsi, ne pouvant rester seul chez lui, Gorz prit quelques affaires personnelles, un peu de vivres, et partit vers Thoawin, ce monde qu'il ne connaissait que par les légendes que lui contaient ses parents quand il était plus jeune, abandonnant ainsi la maison dans laquelle il était né et avait vécu, et laissant derrière lui le mystère de la disparition de sa famille, qu'il se promit de résoudre un jour ...

Après quelques jours de marche à travers la forêt, dans laquelle il s'était bien sûr perdu, il trouva un peu par hasard un campement. Rien de bien gros, juste une tente, un peu de matériel et un feu au milieu. Visiblement, c’était occupé. Décidant de s’approcher, Gorz ne vit pas le furet qui sortait sa tête de la tente. Bien sûr, il ne vit pas non plus l’homme qui apparut à l’entrée de la tente, juste après son animal. Quelques explications confuses plus tard, cet homme mystérieux, qui n’avait pas accepté de révéler son nom, accepta Gorz en tant qu’élève. Enfin, ce n’était pas le terme qu’il avait utilisé, mais c’était à peu près ça. Pendant plusieurs mois, il apprit à Gorz à chasser, pêcher, mais aussi combattre ou marcher avec le plus de discrétion possible. Ces quelques mois ne furent pas une partie de plaisir, mais ils lui furent très utiles. Cela continua, jusqu’à ce jour, où, rentrant de la chasse, il avait éprouvé la même sensation que lorsqu’il était rentré chez lui quelques années auparavant : comme si la température avait chutée brusquement. Et cette présence malgré le fait que le camp était désert. Et toujours ce silence, comme si toute forme de vie s’était éteinte. Alors qu’il faisait le tour du campement, pour regarder s’il ne trouvait pas son maître, même s’il n’avait que très peu d’espoir de le retrouver, il tomba sur le furet de celui-ci. Allongé sur le sol, la bouche légèrement ouverte, il ne bougeait plus. Gorz n’eut pas besoin de vérifier, il était évident pour lui qu’il était mort, même s’il ne portait aucune trace de lutte ou autre. Au bout d’une demi-heure de recherches infructueuses, il dut se rendre à l’évidence : son mentor avait bel et bien disparu, comme sa famille, il y a quelques années. Il avait donc maintenant tout perdu. Il était seul. Totalement seul, dans un monde qu’il ne connaissait absolument pas.

Malgré cela, il décida de progresser hors de la forêt, vers une ville où il pourrait peut être s’installer momentanément. Et c’est ainsi que ses pas le menèrent un peu par hasard vers Al’Winak. Et pourtant, il savait qu’il allait éprouver maintes difficultés à s’intégrer dans cette ville, et dans ce monde qu’était Thoawin, puisque les évènements funestes et mystérieux qui lui avaient enlevé sa famille et son maître l’avaient refermé sur lui-même, rechignant à aller au contact des gens, qui, de toutes façons, l’avaient déjà rejeté en silence, à peine arrivé …

Voilà, c'est fait.