Une revenante ! Mais non, ce n'est que moi ... (que personne ne connait) ><" Désolée d'avoir délaissé Thoawin (du moins avec Aorou), j'espère qu'on ne m'y reprendra plus ^^"


Une ville joyeuse. De grandes maisons. Des enfants riant. De la neige immaculée. Un soleil un tantinet timide.
Voilà ce qui s'offrit à la vu d'Aorou alors qu'elle pénétrait pour la première fois de sa vie dans une grande ville.
Son oncle lui avait apprit un jour que lorsqu'on trouvait une ville plaisante où l'on désirait vivre, il fallait se rendre à la mairie et demander à être inscrit dans les registres de cette ville.
Al'winak plaisait à Aorou bien qu'elle ne l'eût découverte qu'une demi-heure auparavant.
Tout en continuant à flâner dans les rues animées de la ville, elle arriva devant la mairie.
Il s'agissait d'un bâtiment imposant mais plutôt accueillant. Ses larges volets verts étant ouverts, on pouvait apprécier de l'extérieur la beauté de l'intérieur.
Après avoir fait le tour de la construction en pierre, Aorou gravit les marches situées au devant de la mairie et y entra.
Une gentille jeune femme lui indiqua comment se rendre au bureau du maire et ce n'est qu'une fois devant la porte en bois close de ce dernier qu'Aorou réalisa :

* Mais qu'est ce que je vais dire ? Et si il me demande mon nom de famille ? Je ne le connais même pas ! Et ... et *

Et elle frappa trois coups sur la porte avant d'être invitée à entrer par une voix masculine.

- Euh ... Bonjour monsieur ... Je viens pour m'inscrire dans votre ville, et ...

Ses doigts se chamaillaient nerveusement derrière son dos tandis que le volume de sa voix diminuait petit à petit et que ses yeux fixaient intensément ses pieds.

Aorou, maintenant assise dans un confortable fauteuil, leva les yeux vers le bureau du maire couvert de parchemins et de dossiers en tout genre puis vers le maire lui-même auquel elle trouva un visage avenant bien qu'un peu ridé avant qu'il ne prenne la parole :

- Bonjour jeune fille, détend toi un peu, je ne te mordrais pas. Reprenons, tu es ici pour t'inscrire. Bien bien, voilà ce que tu dois faire.

Après avoir sortit une feuille et l'avoir placée devant Aorou, il continua :

- Tu vas y inscrire ton nom, ta race et pourquoi tu aimerais t'installer ici. Et tant que j'y suis, nous pouvons te délivrer un formulaire d'inscription pour l'université d'Aewin. Désires-tu y entrer?

Université ? Université ... Ah, oui ! N'était-ce pas un endroit où l'on pouvait apprendre tout un tas de choses utiles ? Dans ce cas il fallait qu'elle s'y rende !

- Oui monsieur, j'aimerai vraiment aller à l'université ! déclara-t-elle soudainement mois timide.

Elle prit ensuite une plume qu'elle trempa dans de l'encre noir et inscrivit sur la feuille :

Nom : Aorou
Race : Oëna
Raison de l'inscription : Cette ville me plait et j'ai envie d'y résider.

Contente que le formulaire ne soit pas plus complexe que ça, elle rendit la feuille au maire, le gratifiant d'un beau sourire.

Le maire prit la feuille qu'avait remplis l'Oena et la lue. Puis ils sortit 5 Galions et un parchemin d'inscription qu'il donna à Aorou.

- Voilà avec ce parchemin la directrice t'acceptera facilement. Normalement à cette étape de ton inscription je suis censé te donner une bourse de 10 galions, mais comme l'inscription à l'université te coutera 5 galions je te donne la différence.
L'université n'est pas très loin tu la trouvera facilement, bonne chance à toi.

Le maire avait été pas mal débordé ces derniers temps si bien qu'il en avait presque oublié ses taches d'inscriptions. Il replongea alors son nez dans sa paperasse.

Aorou remercia le maire et sortit de son bureau en prenant soin de bien refermer la porte derrière elle afin qu'un courant d'air ne vienne pas balayer tout le travail du maire.
Recroissant la jeune femme de l'accueil, elle la salua puis sortit de la mairie.

Aorou explora encore un peu la ville, s'imprégnant de l'agitation qui y régnait. Elle croisa un garçon d'une vingtaine d'années qui lui fit un drôle d'effet, son aura l'attirait, et elle n'était d'ailleurs pas la seule à l'avoir remarqué. Mais le garçon partit et Aorou continua son chemin, l'oubliant.

Lorsqu'elle eut fait le tour de presque toute la ville et que ses jambes commencèrent à lui reprocher de ne pas leur laisser de repos, Aorou s'assit quelques instants à l'ombre d'un platane, au bord d'une fontaine, et observa les allés et venus des habitants.
Pensant finalement qu'il serrait préférable d'arriver à l'université avant la nuit, elle se leva et se mit en route vers Aewïn.